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Ouverture des travaux du SYNJIT pour l’adoption d’une convention collective sectorielle des salariés


L’UGP a par­ticipé à l’ouverture des travaux orga­nisés par le SYNJIT au siège de la CSTT le 18 juin. Ce sémi­naire est le premier d’une série de réunions qui se dérou­leront dans d’autres régions pour l’élaboration d’une convention col­lective qui sera négociée avec les organes de presse. Cette ini­tiative a été rendue pos­sible par l’adoption d’une convention col­lective inter­pro­fes­sion­nelle qui a ouvert la voix à dif­fé­rentes conven­tions sec­to­rielles comme celle de la zone franche ou celles des mines et des trans­ports en cours de négo­ciation. A l’ouverture de ce sémi­naire qui réunissait une tren­taine de jour­na­listes, un repré­sentant patronal et des repré­sen­tants des minis­tères de la com­mu­ni­cation et du travail, le Chef de projet a pro­noncé l’allocution suivante :

« Le PAS­CRENA, Projet d’Appui à la Société Civile et à la Récon­ci­liation Nationale, estime que la notion d’espace public est au cœur du ren­for­cement des capa­cités de la société civile. En effet, c’est dans l’espace public que ces acteurs col­lectifs, asso­ciatifs ou syn­dicaux relaient tou­jours leur valeurs, souvent leurs pré­oc­cu­pa­tions, parfois leurs pro­po­si­tions et quel­quefois leurs reven­di­ca­tions. L’espace public, ce sont tous ces lieux phy­siques ou vir­tuels où l’opinion publique émet ses idées, les partage ou les confronte. Un espace public ouvert est la condition sine qua non pour l’existence d’un espace démo­cra­tique qui cor­respond à ces moments formels où les citoyens peuvent s’exprimer par leur vote. Le Togo, s’apprête à voter une nou­velle étape de cet espace démocratique.

D’un point de vue concret, cet espace public cor­respond à ces lieux et moments col­lectifs où s’exprime l’opinion publique : les réunions, les sémi­naires, la rue dans le respect des lois sur la sécurité publique, les évé­ne­ments publics et bien sûr la presse. Elle est le prin­cipal vecteur de l’espace public.

La liberté de la presse, à côtés des élec­tions libres et trans­pa­rentes, a tou­jours été le mar­queur de la démo­cratie et de l’Etat de droit. La qualité de la presse dans sa vocation unique de cir­cu­lation de l’information est une des garanties de l’exercice de cette liberté à côté de ceux qui orga­nisent les libertés publiques. Cette qualité de la presse est obli­ga­toi­rement portée par le pro­fes­sion­na­lisme et l’indépendance des jour­na­listes ce qui passe néces­sai­rement par l’amélioration des condi­tions de travail et la défense des droits éco­no­miques et sociaux des journalistes.

C’est à la suite de ce rai­son­nement que le PAS­CRENA, dans son rôle d’appui à la société civile a décidé d’accompagner finan­ciè­rement l’initiative du Syn­dicat National des Jour­na­listes Indé­pendant du Togo (SYNJIT) dans le pro­cessus qui devrait aboutir à l’adoption d’une convention col­lective sec­to­rielle pour les salariés et les jour­na­listes des organes de presse.


http://www.pascrena.tg/article/item/ouverture-des-travaux-du-synjit-pour-ladoption-dune-convention-collective-sectorielle-de.html

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